
Parisien du soir
à parnasse il est tard
au comptoir,
le duel du blanc et du noir,
puis il est sorti de l’histoire.
il a jeté son portable dans la vie
peut être était ce la seine
ou peut être la vilaine
et l’eau a coulé sous le pont
dématérialisé,
déconnecté,
sans lui plus rien n'existerait,
abandonné, délaissé, livré à soi même,
excommunié, expatrié, absentéhiser,
perdu dans la garrigue, oublié dans la jungle,
sans heures ni malheur ni bonheur,
sans sms, uncastel unprincess,
homeless,
sans rumeur,
de mauvaise humeur,
dans la rue je meurs,
sans amantes, sans amies,
sans le puk,
sans le sim,
sans dessus dessous, chamboulé,
à walpé il fait très chaud ici l'été,
sans ceci sans cela,
pas de signaux de fumée sans feu,
triste comme un chien sans os dans un jeu de connories,
comme a la fête a sarkosie ,
comme la pensée unique,
comme la monoculture,
comme l'agriculture déraisonnée,
comme le premier jour des soldes,
triste comme une revalorisation du smig,
triste comme un hiver sans neige,
triste comme Robinson sans vendredi, sans samedi,
comme un déménagement,
comme un message que tu reécries plusieurs fois, pour cause de fausses manip,
heureusement l'inspiration est là, comme la joie de vivre,
comme le soleil brûlant,
comme les fleurs des champs, prêts à être butiné,
heureux comme un bourdon fourmi,
bonheureux comme le printemps qui sourie, qui mulot aussi,
comme un rat des villes a la campagne,
comme un touriste a la plage,
comme un poisson dans l'eau..
puis vint la rencontre
l'Amour,
la passion
l’osmose
la fusion,
et bientôt.
Le quotidien.




