daoulagad ijin: juin 2009

De retour de Bandung ou la pluie et le vent froid rythme les journées de cette ville géante entourée de volcan plus ou moins actif. Dans l’effervescence on ce déplacent en minibus dont la couleur définit le trajet, qui peut prendre du temps selon la circulation ou la destination. Le chauffeur d’une main compte les billets, de l’autre tient le volant, et harangue les piétons pour remplir son bus, le tous en slalomant entre les motos, les trous dans la route, les autre bus. Si on a plus de chances on peut circuler à moto, ce qui est plus rapide mais éprouvant. La ville est assez moderne tout en gardant le style indonésien, on y trouve d’interminable mall (galerie marchande), des constructions datant des colonies hollandaises, des hôtels de luxe, et d’innombrable restaurants, on peut manger à toute heure et dans toutes les rues. On prend le bus pour une petite excursion en montagne on s’accroche dans les virages, pas trop nombreux les virages, plutôt des longues pentes, on double des camions qui crachent une épaisse fumée noir, et on continue notre route dans un magnifique paysage de culture en espalier. On change trois fois de bus, et on arrive devant l’entrée d’un parc naturel, gardé par des militaires, on paye pas très cher, et c’est partis pour huit kilomètres de marche .On est un peu rouillé, et oui ici on marche pratiquement jamais, pour les transports il y le betchak (pousse –pousse), le bus , le taxi, la moto et si un indonésien te vois marché toi un boulé (boulandais- hollandais-blanc) il pensera que tu as un problème et il trouvera une solution, il sont très sympa ici. Donc petite promenade dans une forêt de conifères et de fougères, sur un sentier goudronné emprunté par quelques motos lourdement chargé de fourrage, ici pas de tracteur, après les bœufs cornues le meilleur amis de l’agriculteur la moto. On fatigue un peu quatre kilomètres passe et on aperçoit la place d’un village ou l’on s’arrête pour… manger, manger ici ce dit makan. On s’arrête dans un warung, petit restaurant de rue et on mange un ayam nasi goreng(riz frit au poulet) tout ça accompagné d’un té panas (thé chaud) et en dessert un molan (beignet de banane). Et on repart, on rencontre un autochtone, qui nous indique un meilleur chemin par la jungle. Une descente dans la végétation luxuriante d’un versant du volcan s’offre a mes yeux, par un petit chemin d’argile et de mousse nous rejoignons un paysage lunaire, un flan de la montagne gris ou on ne trouve pas de végétaux, un petit geyser d’eau bouillonnante, des fumerolles, et des sources d’eau soufré qui suintent de la roche, a l’horizon on aperçoit la ville en résistance aux humeurs du volcan. Puis on continu l’ascension par un escalier de terre et de bois au marche haute, dans une forêt magique, deux kilomètres d’effort et nous arrivons au sommet, il y souffle un vent violent et glacial, on est au dessus du cratère, c’est impressionnant… Je passe quelques jours de tourisme à Bandung, puis nous prenons le train pour jogyakarta. Le train seconde classe est très local, il prend huit ou neuf heures pour faire quatre cent kilomètres on en sort comme d’un bateau après une tempête. De nuit on est réveillé, si on trouve le sommeil, par les vendeurs ambulant, de riz, de thé, de café, d’eau, de cigarettes (rokoh) .Rokoh misteur ,nasi goreng nasi, té panas, kopi panas, té panas, kopi panas, té panas, kopi panas, rrrokoh rokoh rokoh, rrrokoh rokoh rokoh…on n’a pas pris la troisième classe qui prend douze heures pour le même trajet, avec les poules et les chèvre. Tout ça fait partis du voyage, et si on réussi à rester enthousiaste et positif, si on n’a pas trop d’embrouille, c’est génial.